En cette mi-février, j’ai envie de parler d’un groupe qui m’est cher : The Legendary Pink Dots. Ce nouvel album sorti au mois de janvier est clairement une réussite. Je ne vais pas m’avancer sur le nombre d’albums studios sortis par le groupe tant leur discographie est pléthorique et pas toujours simple à suivre. On va dire que, avec cet album, nous sommes au-delà d’une quarantaine de références, uniquement pour ce qui concerne les enregistrements studio.
The Legendary Pink Dots occupe une place importante dans ma discothèque. C’est en effet un disque de ce groupe qui a inauguré mon premier achat de Compact Disc comme on disait à l’époque. Il s’agissait de The Golden Age, sorti en 1988. Le groupe sévissait déjà depuis 8 ans et avait déjà sorti quelques disques remarquables. Je me rappelle notamment du titre “Hotel Noir” que j’avais écouté en boucle à l’époque.
37 années plus tard, on retrouve les mêmes ingrédients dans ce nouvel album : la voix si particulière d’Edward Ka-Spel, les mélodies imparables, les chansons déstructurées, le mélange pop psychédélique et expérimentations sonores. Tout cela fait que je place ce disque dans les sorties marquantes de cette année 2025. J’apprécie d’autant plus cet album que la prestation du groupe, le 2 février au Sonic, m’a encore une fois transporté. Dans une formation minimale (Edward Ka-Spel, Erik Drost, Randall Frazier), le groupe nous a livré une version musclée des titres du dernier album, donnant ainsi une nouvelle dimension à ce disque.